Environnement

Publié le mardi 9 novembre 2021

Relèvement du niveau de risque

La situation épidémiologique préoccupante de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) en Europe et en France a amené le ministre de l’agriculture et de l’alimentation à relever le niveau de risque de « modéré » à « élevé » par arrêté ministériel du 4 novembre 2021, sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Pont-Château placée en zone à risques particulier (ZRP)

Dans ce contexte, les communes de la Loire-Atlantique sont classées en 3 catégories selon leur niveau de risque et de vulnérabilité au virus
  • Communes sans risque accru vis-à-vis du virus influenza aviaire mais soumises aux mesures générales de biosécurité liées au niveau de risque « élevé » : renforcement des règles de biosécurité notamment en matière d’alimentation et d’abreuvement, surveillance des signes cliniques évocateurs par les professionnels, interdiction de compétition de pigeons voyageurs et surveillance événementielle des oiseaux sauvages trouvés morts.
  • Communes situées en zone à risques particulier (ZRP) c’est-à-dire abritant des zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs. Ces communes sont soumises à des règles supplémentaires comprenant la mise sous abri des volailles pour les exploitations commerciales et les particuliers, l’interdiction de l’organisation de rassemblements d’oiseaux, l’autorisation des lâchers de gibiers à plumes et l’usage des appelants sous certaines conditions.
  • Communes situées en zone à risque de diffusion (ZRD) au sein desquelles le virus a une forte probabilité de se propager d’un élevage à l’autre en cas d’introduction. Les élevages professionnels de palmipèdes situés sur ces communes doivent appliquer des mesures particulières de biosécurité.

La carte de ces zones est disponible sous le lien suivant : carte des ZRP/ZRD. Les dispositions applicables aux ZRP sont précisées dans l’arrêté du 16 mars 2016, celles applicables aux ZRD sont précisées dans l’arrêté du 29 septembre 2021.

Mesures de protection

Afin d’assurer une maîtrise de la circulation du virus, les particuliers détenteurs de basse-cour sont invités à

En cas de découverte d’oiseaux morts

  • Contactez l’office français de la biodiversité par mail (sd44@ofb.gouv.fr) ou par téléphone (au 02 51 25 07 87) en cas de
    • mortalité isolée des oiseaux tels que cygnes, canards, oies, mouettes, goélands, foulques, râles… ;
    • mortalité groupée d’oiseaux sauvages correspondant à la découverte d’au moins trois cadavres d’oiseaux, d’une ou plusieurs espèces sur un même site (rayon de 500m) et sur un laps de temps maximal d’une semaine.

Plus d’informations sur : Le site du ministère de l’agriculture et de l’alimentation