La dérogation préfectorale
Dès le début du confinement, afin de maintenir les marchés, tout en répondant aux précautions sanitaires, il avait été décidé de restreindre l’accès aux seuls commerçants et producteurs locaux de produits alimentaires. L’observation faite par la police municipale indique que les règles de distanciation sociales et les gestes barrières étaient bien respectées tant par les commerçants que par les particuliers venus faire leurs achats.
L’interdiction des marchés de plein air, annoncée par Édouard Philippe le 23 mars, a de fait, privé les Pont-Châtelains d’une source d’approvisionnement en produits frais qu’ils apprécient.
Des consignes strictes en matière d’hygiène et de distanciation
Les services de la ville ont travaillé en lien avec les commerçants pour organiser la tenue des marchés selon des consignes strictes en matière d’hygiène et de distanciation.
Concrètement l’arrêté préfectoral impose, entre autres mesures :
- un sens de circulation unique
- une matérialisation des distances à respecter entre les personnes mais aussi entre les commerces
- une limitation de la fréquentation simultanée par les clients
- le libre-service est interdit
- les clients doivent se désinfecter les mains au gel hydroalcoolique à l’entrée et à la sortie du marché
- un sas matérialisé par des barrières pour entrer et sortir