Les abeilles fabriquent le miel certes mais elles ont une mission encore plus importante : la pollinisation qui permet aux plantes de se reproduire. En se promenant de fleurs en fleurs, elles déposent le pollen (contenant les cellules mâles) sur le pistil (cellule femelle) de la plante. Sans elles, nous aurions beaucoup moins de fruits et légumes pour nous nourrir.
Seul un mouvement de sympathie autour des abeilles domestiques et sauvages favorisant une réelle biodiversité pourra garantir leur préservation. Nous encourageons les Pont-Châtelains à prendre part au mouvement en adoptant une attitude respectueuse vis-à-vis de la nature. Chacun peut décider de ne plus utiliser de pesticides, de semer des graines mellifères ou encore de lutter contre le frelon asiatique en signalant tout nid en mairie. La nature ne nous appartient pas : il nous appartient de léguer aux générations futures une Terre en bonne santé… et où les abeilles auraient encore leur place.
Jean-Marie Larchevêque, Collectif des apiculteurs de Pont-Château, Commission Extra Municipale
Objectif DE LA CHARTE DE PROTECTION DES ABEILLES
Assurer de la nourriture saine manquant aux abeilles de plus en plus victimes des pesticides et des frelons asiatiques
Accompagnée par le Collectif des apiculteurs de Pont-Château, la ville multiplie les bonnes pratiques pour sauver ces butineuses héroïnes de la vie. Ainsi, tout un écosystème est invité à revenir en ville qui propose désormais « le gîte et le couvert » aux insectes pollinisateurs.
Entre autres, sont préconisés :
- le fauchage tardif (repoussé au maximum en arrière-saison) et la création d’espaces mellifères. Adapter les périodes et fréquences de fauchage au rythme naturel de la végétation permet en effet de préserver l’habitat et la nourriture de la petite faune sous réserve, bien entendu, d’assurer la sécurité le long des routes. Les sections pouvant présenter un risque pour la sécurité des usagers (intersections, virages serrés…) seront surveillées et traitées en priorité afin de maintenir une bonne visibilité pour les conducteurs.
- La semence de plantes mellifères : les services de la Ville s’engagent à semer de plus en plus de ces plantes, dont le nectar et le pollen nourrissent les abeilles. Ainsi, une petite prairie mellifère a été créée près du collège Quéral et le fleurissement estival comporte des fleurs sélectionnées pour leur intérêt mellifère.
- La sensibilisation du jeune public : un travail de sensibilisation en direction du jeune public a été effectué par le service enfance-jeunesse dans le cadre des temps d’activités péri-éducatives. Avec l’aide de l’association L’Outil en Main, les enfants ont notamment fabriqué des hôtels à insectes dont un a été offert aux Allemands lors du Voyage à Nassau et un autre installé sur le rond-point situé en entrée de ville (Route de Saint-Nazaire). Tous les insectes ont leur rôle à jouer et sont les bienvenus à Pont-Château.
LUTTE CONTRE LE FRELON ASIATIQUE
Le frelon asiatique – Vespa velutina – a été observé pour la première fois en France en 2004.
C’est un insecte invasif et nuisible qui cause de réels problèmes sur l’environnement, la biodiversité et auprès des apiculteurs car il se nourrit essentiellement d’abeilles domestiques.
Pour cette raison, il a été classé danger sanitaire de 2 catégorie sur tout le territoire français en décembre 2012.
Comment différencier les frelons asiatiques ?
- les pattes du frelon asiatique sont bicolores, noires près du thorax et jaune en moitié extrême,
- le thorax du frelon asiatique est noir et velu,
- l’abdomen du « frelon asiatique » comporte un gros anneau orangé vers son extrémité vue de dessus.
La destruction des nids, une lutte collective !
En termes de santé publique, il présente une menace sérieuse pour les personnes sensibles en raison de sa capacité à attaquer en nombre : les nids, qui peuvent se trouver n’importe où, comptent une quantité importante d’individus. Ce mode d’agression particulièrement violent induit que l’exposition aux risques est nettement plus importante qu’avec le frelon européen.
Comment reconnaître son nid ?
Le nid ou « guêpier », fait de fibre de cellulose mâchée comme chez la majorité des guêpes, peut atteindre un mètre de haut et 80 cm de diamètre. Construit au printemps, il est aérien, le plus souvent situé dans des arbres à plusieurs mètres de hauteur, quelquefois au ras du sol, sous une charpente ou dans des cheminées. Ce frelon étant opportuniste, son nid est retrouvé aussi bien dans des habitations que sur du mobilier urbain.
Il est généralement de forme sphérique et possède un orifice de sortie latéral. Chaque nid abrite quelque 2 000 frelons, dont plus de 550 fondatrices qui peuvent, l’année suivante, nidifier si elles sont fécondées. Il est abandonné pendant l’hiver.
Que faire quand on découvre un nid ?
Contacter la Police Municipale de Pont-Château au 02 40 01 63 00